Q : Bonjour Eugène, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour à toutes et à tous ! J’ai 20 ans et je viens tout juste d’être diplômé d’une licence en sciences sociales, parcours relations internationales. Cet été, j’ai décidé de revenir en Arménie, un pays auquel je suis très attaché par mes origines, mais cette fois pour une durée plus longue et avec une mission toute particulière.
Q : Quelle est ta mission au sein de Miassine ?
Je suis stagiaire bénévole pour l’association, et je participe au développement de la communication (réseaux sociaux, vidéos, newsletters…), tout en apportant un appui administratif. Je suis ravi de participer à la promotion des initiatives de Miassine.
Q : Pourquoi, selon toi, le bénévolat est-il important aujourd’hui ?
Le bénévolat est une manière concrète d’agir pour les autres et de s’engager dans des causes qui nous tiennent à cœur. Dans un monde souvent individualisé, il crée du lien et du sens.
Q : Et en quoi est-ce particulièrement important en Arménie ?
En Arménie, le bénévolat prend une dimension encore plus forte. C’est un pays riche de culture et d’histoire, mais qui fait aussi face à de nombreux défis, qu’ils soient sociaux, économiques ou géopolitiques. Le tissu associatif, les projets solidaires et les engagements citoyens sont essentiels pour renforcer la société civile
Q : Tu connaissais déjà l’Arménie avant ce stage ?
Oui, je suis venu pour la première fois il y a six ans, pour découvrir le pays. Ce séjour avait été marquant. Revenir aujourd’hui avec un rôle actif me permet de redécouvrir l’Arménie autrement, à travers les projets, les échanges, et les rencontres humaines.
Q : Tu as commencé ton stage par un projet intense, peux-tu nous en dire plus ?
Absolument ! J’ai eu la chance d’accompagner un groupe de 23 Suisses venus en Arménie pour un voyage de dix jours organisés par Miassine. C’était une expérience formidable : nous avons parcouru le pays, visité des monastères, admiré les paysages, partagé des repas, des chansons, des rires… et surtout, nous avons vécu de très belles rencontres humaines.
Q : Est-ce qu’on pourra revivre un peu de ce voyage avec vous ?
Oui, bien sûr ! Nous avons filmé plusieurs moments du séjour, et une série de vidéos sera bientôt diffusée sur les réseaux sociaux de Miassine. Elles permettront à tout le monde de découvrir, ou redécouvrir, ce que l’Arménie a de plus beau à offrir.
Q : Pourquoi voyager est-il, selon toi, une expérience essentielle qui transforme ?
Voyager c’est surtout changer de regard. C’est sortir de ses habitudes, remettre en question ses certitudes et apprendre à voir le monde autrement. Chaque culture, chaque rencontre, chaque paysage nous enseigne quelque chose sur les autres, mais aussi sur nous-mêmes. Surtout lorsqu’on voyage dans un cadre humain, comme un projet associatif, on développe une vraie capacité d’écoute et de curiosité.
Q : Y a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué durant ce voyage avec le groupe suisse ?
Oui, un souvenir me revient immédiatement : notre visite au lac Arpi, ce magnifique lieu d’altitude au cœur des montagnes arméniennes. Après une forte pluie, nous sommes allés chez un habitant du village. Dans sa petite maison chauffée au poêle, nous avons partagé un moment simple et chaleureux : chants, discussions, dégustation. C’était un instant d’authenticité, qui a profondément touché tout le groupe et rappelé à quel point l’hospitalité arménienne est précieuse. Ce lieu a d’ailleurs une importance particulière pour l’association Miassine, qui y développe un projet de reforestation avec la plantation d’arbres, mais aussi la rénovation d’une maison et la construction de tentes pour accueillir de futurs séjours en immersion.
Q : Un dernier mot ?
Je suis très reconnaissant de pouvoir vivre cette expérience avec Miassine. L’association joue un rôle important dans la valorisation de l’Arménie, et j’ai hâte de continuer à y contribuer tout au long de mon stage.
