Miassine
Et si les sports d’hiver devenaient bien plus qu’un loisir ?
À Ashotsk, village perché à 2 000 mètres d’altitude, l’hiver dure presque six mois. Chaque année, dès les premières neiges, le centre de ski de fond s’anime. Mais ici, on ne parle pas de tourisme de luxe : on parle de lien social, d’égalité des chances et de développement local.
Ce projet ambitieux donne une nouvelle vie à une région en utilisant le ski de fond pour créer des emplois, rassembler les communautés et offrir aux jeunes un horizon enneigé de possibilités.
Le ski pour apprendre, s’unir et avancer
Le programme, soutenu par la Fondation Miassine, vise à introduire le ski de fond auprès de centaines d'enfants, y compris ceux déplacés d'Artsakh.
Ce sport peu coûteux et respectueux de la nature devient un outil d'apprentissage, de confiance en soi et de santé.
L'objectif est de créer une véritable culture des sports d'hiver, encore peu présente en Arménie, et d'utiliser le ski comme levier d'éducation, de rapprochement et de création d'emplois.
Créer une culture du ski de fond pour changer des vies
"Les conditions climatiques sont parfaites, mais la culture du ski n’existe pas encore", explique Satenik, la directrice de la fondation.
Grâce à ce programme, des centaines d’enfants, leurs parents et enseignants découvrent un sport accessible, respectueux de l’environnement et porteur de valeurs : persévérance, dépassement de soi, esprit d’équipe.
Mais ce projet va bien au-delà du sport : il stimule l’économie locale (transport, restauration, hébergement, équipement, coaching), favorise la création d’emplois, et redonne de l’espoir aux jeunes, y compris ceux déplacés d'Artsakh et accueillis à Gumri.
Depuis son lancement, le programme a touché plus de 500 jeunes des écoles de Gumri, Ashotsk et Karabagh. En 2024, le projet s'est même étendu au patinage : 40 enfants ont découvert les joies du patinage sur glace à Gumri, une fois de plus.
Des partenaires porteurs d'avenir
La Fondation Miassine s’appuie sur un réseau solide de partenaires locaux et internationaux.
Notamment, une coopération avec la Suisse a permis à une étudiante arménienne de se former à Verbier en gestion de stations de ski. Ce transfert de savoir-faire est précieux pour faire grandir le projet et l’ouvrir à d’autres régions.
